Région du Centre-Nord

Le cadre de concertation communale (CCCO) de Kaya a tenu ce vendredi 18 juillet 2014, sa première session ordinaire au titre de l’année 2014. Présidé par Tinga Charles Sawadogo, Maire deladite commune, la structure consultative et d’échanges pour le développement de Kaya s’est appropriée les textes régissant sa création et son fonctionnement, échangé sur les mécanismes de dynamisation du cadre ainsi que sur les stratégies de mobilisation des recettes de la commune de Kaya. L’assemblée a également examiné et adopté un agenda de travail pour le second semestre de l’année.

Ce sont des présentations de la Direction régionale de l’Economie et de la Planification et de la Direction Régionale des Impôts qui ont servi de base des échanges à cette première session du CCCO de la commune de Kaya.

Il est ressorti que les taxes et les impôts constituent la principale ressource de la mairie de Kaya. Les ressources sont abondante dans la commune de Kaya, cependant des difficultés entravent leur mobilisation. C’est pourquoi, le maire a invité les participants, chacun dans son domaine à s’investir pour une meilleure éducation des population en matière de civisme fiscal. Au regard des débats et des contributions pertinentes, Tinga Charles Sawadogo se dit convaincu que ce cadre permettra de contribuer à booster le développement de la cité.

Partant du principe qu’il n’y a pas de développement sans concertation des acteurs, le CCCO prévu par le Code Général des Collectivités Territoriales, réuni les acteur de développement de la collectivité, entre autres, les CVD, acteurs de l’éducation, de la santé, représentants des services déconcentrés de l’Etat, représentants syndicaux, Organisations de la Société Civile, ONG et partenaires au développement intervenant dans la collectivités. Présidé par le Maire, le CCCO tient annuellement trois sessions ordinaires. Les échanges des deux dernières sessions de 2014 prévues pour se tenir respectivement en octobre et en novembre 2014, porteront sur entre autres thématiques, les risques et prévention des catastrophes, les questions actuelles de l’éducation, les problèmes liés aux transferts des compétences et des ressources  au niveau des CSPS, la mise en œuvre de la Loi du Foncier Rural, la réforme de la gestion de l’eau et la réduction des facteurs négatifs liés à l’orpaillage. 

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