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Fête du Aïd El Kébir : Des opportunités d’affaires; même pour les voleurs


A quelques heures de la fête du mouton, les fidèles musulmans s’activent pour commémorer l’événement. Depuis quelques jours, les marchés grouillent de monde à la recherche de provisions pour que la fête soit de taille, le plus important est le bélier dont le sacrifice est un rituel obligatoire pour une certaine catégorie de fidèles. La Tabaski offre des opportunités d’affaires à plus d’un à Kaya dont les marchands de bétails et bien d’autres. Samedi 12 octobre 2013, dernier jour de marché avant la fête. Il faut à tout prix s’offrir le bélier à cette dernière occasion et il fallait débourser entre 35 000F et 500 000F. Les couturiers, les vendeurs d’effets d’habillement, eux aussi, ne se plaignent pas de cette fête dont l’envergure tant à dépasser le cadre religieux. Les premiers doivent souvent veiller pour satisfaire une clientèle trop exigeante en cette période. Dans les salons de coiffure, de longues files d’attente dénotent de la forte et pressente demande qui ne désemplissent pas. Il faut se faire belle voire la plus belle du Aïd El Kébir ! A ces fêtards, s’ajoutent malheureusement des trouble-fêtes qui, comme tous les autres ont toujours utilisé su utiliser pour passer une agréable fête. Les voleurs de bétails. Eux ne vont pas au marché de bétail mais guettent l’occasion pour se saisir de la bête d’autrui. « Je dors à la belle étoile dans ma cour pour veiller sur mon bélier chèrement acquis. Mais ce matin (13 octobre), on me l’a volé au petit matin alors que j’étais à la mosquée. » Expliquait une victime. Comme lui, les exemples de cas de vols sont lésions et le nombre va croissant au fur et à mesure que la fête s’approche. Ainsi, ils sont nombreux, les victimes à ne pouvoir s’offrir à nouveau le mouton. Comme ces voleurs, les accidents arrivent à l’improviste, surtout le jour de la fête, pour tout gâcher. La prudence est donc recommandée et la modération dans la consommation des alcools devrait être de mise. « Le jour où le lièvre se sent particulièrement heureux, sa tête tombe dans la besace du chasseur. » nous enseigne la sagesse mossi. Ainsi donc, « un homme averti en vaut deux » !



14/10/2013
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