Projet Innovation et Mobilisation pour la sécurité Alimentaire : L’ONG APIL conduit ses partenaires sur le périmètre maraîchère de Hanwi
Sidogo, Tanhokon Ramiougou et Hanwi sont de villages de la province du Sanmatenga qui ont bénéficié de l’aménagement de leur bas-fond pour la culture maraîchère de contre saison. Sur une superficie totale aménagée de 20 ha, les 575 exploitants dont 402 femmes de attendent une production de 486t d’oignon, 14,5t de piment, 22,5t d’aubergine et 12t de tomate. Selon les producteurs le chiffre d’affaire attendu est estimé à 174 625 000 fcfa.
Un pari contre l’insécurité alimentaire dans ces localité à travers les efforts conjugués du gouvernement Canadien à travers la Fondation l’œuvre et de l’ONG APIL.
Venue pour constater de visu l’aboutissement de la lutte contre la faim et la malnutrition à travers la mise en œuvre du projet Innovation et Mobilisation pour la sécurité Alimentaire (IMSA), la délégation du gouvernement canadien a été tout simplement émerveillée, selon la Chef de mission, par les résultats produit dans la plaine maraîchère du village de Hanwi à Boussouma.
Sur 7 ha emblavés les exploitants de Hanwi ont produit de l’oignon, de la tomate, de l’aubergine et du piment. « Les productions sont au-delà des besoins alimentaires des producteurs et des populations environnants du village. » s’est réjoui un producteur qui s’indigne de la situation du marché. Pour lui, le marché actuel ne permet pas aux producteurs d’amortir les charges de production. « Faute de magasins appropriés de stockage de nos productions, nous sommes obligés de les vendre au moment où les prix sont des plus vils. » regrette une productrice.
Des difficultés, les producteurs ont essentiellement relevé la problématique de la conservation, de la transformation et de la vente de produits maraîchers. A titre illustration la pleine aménagés de Hanwi, au titre de la présente campagne, a chiffre d’affaire de l’oignon à la récolte est estimé à 159 600 000 Fcfa. Une affaire qui pourrait se chiffrer à 268 450 000 Fcfa si la même production est conservée pour se vendre au bon moment.
Pour les partenaires, ces difficultés trouveront solution. En effet, si la construction d’une unité de transformation des tomates sera soumise à réflexion, il est annoncé d’ores et déjà la réalisation de magasins de stockage de l’oignon en vue d’aider les producteurs à supporter les charges par une vente à bon prix de leurs productions. Ce projet a été anticipé par l’ONG APIL en aval du projet Innovation et Mobilisation pour la sécurité Alimentaire (IMSA).
actu-sanmatenga
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