PISSILA: Le maire Emmanuel Nabasnogo Bamogo dresse un bilan satisfaisant du 1er quinquenat
Kaya (AIB) – Le maire de la commune de Pissila, entouré de son conseil municipal, a tenu ce samedi 10 novembre 2012, une session publique de présentation du bilan des six de gestion de la collectivité territoriale. Une cérémonie qui a drainé les populations de cette localité et qui a connu la présence de Lamine Soulama, Secrétaire Général de la province du Sanmatenga représentant le Haut-commissaire de la province ainsi que des partenaires au développement local.
2006-2012. en six ans de fonctionnement, le conseil municipal s’est à l’exercice de compte rendu public conformément aux dispositions du code des collectivités territoriales. Ainsi, le samedi 10 novembre 2012, sur son invitation, les populations ont convergé vers la mairie de ladite commune en vue de s’imprégner du bilan de ce premier mandat de leurs élus locaux. Les autorités administratives présentes à cette cérémonie ont toutes salué l’initiative et le courage du maire de Pissila de faire cet exercice au soir de son mandat. En effet, l’histoire pourra retenir que Emmanuel Nabasnogo Bamogo est le premier maire de la région du Centre-Nord à présenter publiquement son bilan de gestion de la chose publique.
« Nous avons, avec l’appui de l’ensemble des partenaires au développement, agi dans les différents secteurs de la vie » a relevé l’édile de la commune rurale. L’action sociale, l’hygiène et l’assainissement, l’éducation, la santé, l’environnement, agriculture, l’hydraulique et l’élevage, l’eau potable, le sport, la culture et les loisirs, la promotion féminine, la gestion foncière, la sécurité, l’emploi et la formation professionnelle, l’électrification, la communication, les infrastructures routières, la mobilisation des ressources financières ont été entre autres domaines sur lesquels le maire s’est attardé dans son bilan.
Parlant du fonctionnement du conseil municipal, le maire a relevé 91 délibérations prises en 29 sessions dont 9 sessions extraordinaires. D’importante décision qui auraient permis, entre autres, de planifier des programmes de développement, d’améliorer l’accès aux services sociaux de base, de préserver l’environnement, d’améliorer la participation active des femmes à la vie de la collectivité et de favoriser le dialogue et la concertation entre les populations, les services déconcentrés de l’état et des élus locaux cela à travers des investissement immobilières, des acquisition matérielles et des renforcements de capacités. les comptes administratifs de la commune de Pissila présentent, en six ans des recettes propres internes de 235 470 169 f CFA et une subvention de 439 329 156 f CFA représentant la part de l’Etat dans le cadre des transfert de compétences ainsi que celle des partenaires tels PNGT-2 et le fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales.
Des difficultés ont jalonnement la vie de la commune de Pissila. Et le maire de déplorer l’inachèvement du transfert des compétences par l’Etat, l’insuffisance de concertation entre les organisations de la société civile et les élus locaux, la faible appropriation de la décentralisation par les populations, les conflits de leadership entre les conseillers municipaux, les conseillers villageois de développement et les chefs coutumiers, les conflits fonciers.
En dépit des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des activités communales, Emmanuel Nabasnogo Bamogo affirme tirer un réel motif de satisfaction qui l’oblige à rendre grâce à Dieu. Profitant de la tribune, il a tenu à féliciter, au nom du conseil municipal, l’ensemble des acteurs au développement pour les multiples efforts consentis pour l’épanouissement socioéconomique de Pissila.
Au soir de son mandat, le maire soutient que le premier conseil municipal de Pissila dont il est le président, a jeté les bases d’une démocratie et d’un développement endogène. Des défis majeurs, s’offrent cependant au conseil qui sera issu des élections du 2 décembre 2012. L’on retiendra le renforcement de la paix et de la cohésion sociale à travers une sensibilisation au civisme et à la citoyenneté des populations, la redynamisation et/ou la création de cadres de concertation, l’alphabétisation des conseillers municipaux, le renforcement de la coopération décentralisée. Le maire, des stratégies de recouvrement des recettes fiscales sont également à développer en vue d’accroitre l’autonomie financière de la collectivité.
Erigé en commune à la faveur de la communalisation intégrale du territoire burkinabè, Pissila, suite aux élections du 23 avril 2006 a désigné 112 conseillers représentant les 55 villages administratifs qui la composaient. La commune a traversé une crise sociopolitique. Courant 2011, une partie des jeunes avait accusé le maire d’une mauvaise gestion des affaires. Il l’avait contraint, par des actes de violences à l’exil à Kaya du 14 mai 2011 au 23 juillet 1012. Une équipe d’audit de l’’Inspection Technique des services du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité y avait séjourné sans relever des manquements notables dans la gestion de l’élu local.
Cet exercice vient comme un moyen de réconciliation entre le maire et ses frères administrés. Et selon le maire, il a ressenti un sentiment de devoir accompli et après s’être déchargé, il estime avoir la conscience tranquille. Irwaya
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