Région du Centre-Nord

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Journée International de la Jeune Fille : Donner la possibilité aux filles de terminer le cycle scolaire et d’y réussir

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Kaya, Chef-Lieu de la région du Centre-Nord a abrité ce samedi 11 octobre 2014, la cérémonie commémorative de la journée Internationale de la Jeune Fille. Placée sous le patronage de madame Chantal Compaoré épouse du Président du Faso représentée par madame Christiane Tiao, épouse du Premier ministre et la co-présidence du ministre de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale, du ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, du ministre des enseignements secondaire et supérieur, du ministre de la promotion de la femme et du développement du genre, du ministre de droits humains et de la promotion civique, la cérémonie a connu la participation des partenaires au développement tels l’UNICEF, l’UNFPA, Plan Burkina.

« Mariage précoce des filles scolarisées : propositions d’actions concrètes de lutte. » c’est sous ce thème que la Journée Internationale de la Jeune Fille a été commémorée au Burkina Faso. Un thème interpellateur, dont la pertinence a été relevée par les intervenants qui se sont succédés à la tribune. Pour la patronne, la réflexion sur ce thème entre en adéquation avec la politique du gouvernement burkinabè à travers sa stratégie nationale d’accélération de l’Education des Filles (SNAEF). C’est ainsi qu’elle a invité les uns et les autres à fédérer les efforts pour accompagner les initiatives de lutte contre toute forme de violence faites aux filles et d’accroître leurs chances de rester dans les systèmes éducatifs jusqu’à la fin du cycle d’enseignement et d’y réussir. « … la scolarisation des filles, la possibilité pour elles de terminer leurs études ne sont pas seulement un bienfait pour elles-mêmes, c’est aussi un atout pour leur famille, leur communauté, leur pays. C’est un droit pour la fille et un devoir pour nous. » a relevé madame Chantal Compaoré dans son discours.

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Dépeignant la situation peu reluisante de la jeune fille dans un contexte marqué par la persistance des pesanteurs socioculturelles, madame Komba Bolly/Barry, ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation porte-parole des co-présidents s’est appuyé sur des chiffres combien alarmant de deux départements ministériels. Courant l’année scolaire 2009-2010, 295 cas de mariages précoces ont été relevés selon elle dans l’enseignement primaire. En 2012, le ministère de l’action sociale et de la solidarité nationale a dénombré au plan national, 20 468 enfants âgés de 12 à 14 ans déjà mariés dont 12 196 filles ainsi que 294 128 jeunes dont 269 267 filles de la tranche de 15 à 19 ans. De l’analyse de la direction de la promotion de l’éducation des fille, l’accès à l’école des filles a connu une amélioration grâce à la mise en œuvre effective de certaines mesures sociales comme la distribution gratuite des manuels scolaires et des fournitures, la subvention de la cotisation des APE pour les filles inscrites au CP1 par l’Etat, les soutiens aux AME pour la réalisation d’activités génératrice de revenu, les campagnes de mobilisation sociale en faveur de l’éducation.

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Au regard des nombreux efforts faits par le gouvernement burkinabè mais aussi par ses partenaires au développement que sont les ONG, les organismes internationaux et les organisations de la société civile en faveur de la promotion de la jeune fille, l’occasion a été belle pour le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation d’exprimer sa reconnaissance à l’endroit de certains acteurs. Ainsi, madame Mariam Diallo/Zoromé, gouverneure de la région du Centre-Nord, le Naaba Koom du Sanmatenga, madame Jeanne Sidibé, première directrice générale de l’Education de Filles, l’association Neb-la taaba de Dablo, l’association Andal et Pinal et l’association des mères éducatrice de Malou dans la commune de Mané ont été respectivement fait Chevalier des Palmes Académiques.

L’ONG Plan/Burkina a également saisi l’opportunité pour remettre 25 vélos à des filles de la province du Sanmatenga qui se seraient distinguées par leur courage et leur travail scolaire.

La Journée Internationale de la Jeune Fille a été instituée par la résolution 06/170 de l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies du 19 décembre 2011. Cette journée commémorée chaque 11 octobre se veut une journée de réflexion sur la reconnaissance des droits des filles et les difficultés spécifiques auxquelles celles-ci sont confrontées partout dans le monde et surtout, d’encouragement pour leur autonomisation et pour le respect de leurs droits fondamentaux.

actu-sanmatenga



13/10/2014
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