Région du Centre-Nord

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Gouvernance dans les industries extractives : Les résultats d’une étude restitués à Kaya

Le Réseau africain de journalistes pour l’intégrité et la transparence du Burkina Faso (RAJIT-BF) a organisé, le jeudi 29 janvier 2015 à Kaya, un atelier de restitution des résultats d’une étude sur «l’indice de gouvernance des industries extractives».

Une vingtaine de participants issus de l’administration publique, du secteur privé, des médias, des communautés religieuses et coutumières et des organisations de la société civile ont pris part à l’atelier de restitution des résultats de l’étude sur «l’indice de gouvernance des industries extractives» qui s’est tenu, le jeudi 29 janvier 2015 à Kaya. Cet atelier a été organisé par le Réseau africain de journalistes pour l’intégrité et la transparence du Burkina Faso (RAJIT-BF). Cette étude a été menée grâce au soutien financier et technique de l’ambassade de France au Burkina Faso et technique de Natural Resources Governance institute (NGRI). Selon le président du RAJIT-BF, Pierre Tiergou Dabiré, l’indice de gouvernance des ressources naturelle est une méthodologie mise au point par Natural ressources Governement Institute, une ONG internationale qui s’investit dans la promotion de la bonne gouvernance des ressources naturelles et la démocratie, pour mesurer les forces et les faiblesses des pays riches en ressources pétrolières, gazières et minières. Ainsi, à l’en croire, NGRI a publié en mai 2013, à Sidney, en Australie, l’Indice de gouvernance des ressources naturelles de cinquante-huit (58) pays du monde et qui sont producteurs de pétrole, de gaz et de mines. «Le Burkina Faso est le 59e pays à être soumis à cet exercice», a-t-il noté. Il a rappelé que cet indice mesure tous les deux ans, la qualité de la gouvernance des industries pétrolières, gazières et minières. «L’évaluation est faite sur la qualité du cadre institutionnel et juridique, les pratiques de divulgation, la garanties et mesures de contrôle de qualité et les conditions générales de gouvernance, les transferts infranationaux notamment», a-t-il poursuivi. Pour lui, cette étude une question qui interpelle les gouvernants, les investisseurs miniers, les organisations de la société civile, les partenaires techniques, bref l’ensemble des acteurs de développement sur la manière de gérer les ressources naturelles d’un pays, propriété du peuple. Et le RAJIT-BF en tant organisation de la société civile, estime être dans son rôle d’alerte et d’interpellation sur les questions touchant au développement de notre pays. Pour le consultant qui a présenté les résultats, Adrien Somda, cette étude sur l’indice de la gouvernance des ressources naturelles entend mesurer la qualité de la gouvernance des industries pétrolières, gazières et minières, formuler des recommandations afin de permettre aux gouvernants de s’en inspirer pour apporter des améliorations, transférer un savoir-faire dans la méthodologie et les analyses et inciter à adopter les meilleures pratiques en établissant des comparaisons. Il a expliqué le contexte dans lequel l’étude a été réalisée. Au terme de l’étude, six recommandations ont été formulées. Il s’agit de l’adoption des lois sur la liberté d’information, de la publication des contrats conclus avec les sociétés, de l’adhésion à l’Initiative pour la transparence des industries extractives, de l’imposition aux ministères chargés des ressources naturelles et aux organismes de réglementation de publier des données exhaustives et en temps opportun sur chaque projet, de la publication des rapports en transparence en temps opportun sur les actifs, les transactions et les investissements des fonds spéciaux des ressources. Permettre au grand public d’examiner les comptes des entreprises publiques fait partie des recommandations.

AIB



08/02/2015
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