Région du Centre-Nord

Le haut-commissaire de la province du Sanmatenga, Emmanuel W. Bruce Sawadogo a procédé, le mardi 12 avril 2015 à Boussouma, à l’installation officielle du Dr Olivier Zombré dans ses nouvelles fonctions de médecin chef du District sanitaire de Boussouma. C’était au cours d’une cérémonie à laquelle autorités administratives locales, acteurs de promotion de santé, amis et connaissances ont assisté.

Nommé suivant arrêté °2015-369/MS/CAB du 13 avril 2015, le médecin généraliste Olivier Zombré a été officiellement installé dans ses fonctions de Médecin chef du district sanitaire (MCD) de Boussouma, par Emmanuel W. Bruce Sawadogo, haut-commissaire de la province du Sanmatenga et président du Conseil de district de santé. Ainsi, de chef d’unité de soins du centre médical de Boussouma où il était en poste depuis le 20 septembre 2014, Dr Olivier Zombré a désormais la lourde responsabilité de coordonner les activités sanitaires dans les communes de Boussouma, Korsimoro et Ziga. L’homme dont le nom marquera l’histoire de cette nouvelle unité d’encadrement sanitaire, est averti des nombreux défis qu’il a à relever. «J’ai conscience du poids de la responsabilité qui m’a été confiée étant donné que la structure dont j’ai la charge doit effectuer ses premiers pas pour compter de ce jour, en tant qu’entité autonome», a-t-il reconnu dans son adresse à l’assistance. C’est pourquoi, il dit compter sur le soutien et l’accompagnement de l’ensemble des acteurs pour réussir sa nouvelle mission. Il a tenu à exprimer sa gratitude aux autorités du ministère de la santé pour le choix porté sur sa personne pour diriger ce nouveau district sanitaire. «Je vois en cela une marque de confiance que je respecte et je m’engage à ne pas trahir», a-t-il rassuré. Se réjouissant de l’opérationnalisation du projet tant attendu de création du district sanitaire dans cette partie Sud de la province du Sanmatenga, représentant du personnel, autorité coutumière et Préfet, Présidente de la délégation spéciale de Boussouma ont tour à tour salué l’initiative qui contribuera, selon eux, à l’amélioration des indicateurs de santé dans un contexte où la vulnérabilité des populations est de plus en plus grande. Ils ont rassuré de leur disponibilité, leur engagement et leur pleine participation à la vie de cette entité administrative pour résoudre avec efficacité les problèmes de santé de l’aire de couverture.

Selon Seydou Ouattara, directeur régional de la Santé du Centre-Nord, le district de Boussouma créé depuis le 15 avril 2011, n’a pas été jusque-là opérationnel pour diverses raisons dont entre autres l‘insuffisance en personnel, en logistique, en infrastructures. «Des choses ont été faites, mais beaucoup reste à faire encore», a-t-il relevé. Rassurant le nouveau maître des lieux de la disponibilité de sa direction et du département de la santé à œuvrer pour l’aboutissement du processus d’opérationnalisation du nouveau district de Boussouma engagé par cet acte d’installation officielle. Pour lui, cette opérationnalisation se poursuivra par la mise en place d’une équipe cadre du district, le renforcement en personnel, la répartition du patrimoine entre le district de Kaya et celui de Boussouma, la réfection ou le renforcement des infrastructures existantes et le renforcement en logistique roulant et en équipements. En effet, pour Dr Seydou Ouattara, l’installation du MCD de Boussouma entre dans le cadre purement technique visant à rapprocher les services de santé avec les équipes d’encadrement des populations. Les nomes de l’OMS étant que le district doit couvrir une population d’environ 150000 habitants pour une prise en charge de plus de 80% des problèmes de santé des populations. Né d’un découpage du district sanitaire de Kaya, le district de Boussouma couvre les communes de Boussouma, Korsimoro et Ziga avec une population totale de 211164 habitants pour 21 Centre de Santé et de Promotion Sociale (CSPS) et 01 Centre-Médical avec Antenne chirurgical (CMA). Ce quatrième district sanitaire de la région du Centre-Nord créé après ceux de Kongoussi, Kaya et Boulsa et Barsalogho, vient selon les techniciens renforcer la politique d’encadrement des établissements de santé de la région.

AIB