Région du Centre-Nord

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Conseil régional de lutte contre la pratique de l’excision: bilan et perspectives au menu de la 1re session de l’année

La première session ordinaire de l’année 2015 du Conseil régional de lutte contre la pratique de l’excision (CRLPE) du Centre-Nord s’est tenue, le lundi 5 octobre 2015 à Kaya, sous la présidence de la gouverneure, Nandy Somé/Diallo et en présence des membres statutaires.

Les membres statutaires du Conseil régional de lutte contre la pratique de l’excision (CRLPE) du Centre-Nord ont tenu, le lundi 5 octobre 2015 à Kaya, la 1re session ordinaire de l’année 2015. Placée sous la présidence de la gouverneure, Nandy Somé/Diallo, cette session a permis de présenter le bilan des activités réalisées dans chaque province en 2015, de relever les difficultés rencontrées en 2015 par les acteurs terrain, de faire des suggestions et des recommandations pour améliorer les interventions futures, d’échanger sur les perspectives de 2016. A en croire Mme Somé, l’excision est une pratique très ancienne qui résiste au temps et défie la modernité malgré ses nombreuses conséquences désastreuses pour le bien-être social de la femme et de la jeune fille.

Face à cette situation périlleuse pour la couche féminine, a-t-elle relevé, le gouvernement du Burkina Faso s’est engagé depuis des décennies dans la lutte en menant des activités de promotion d’abandon des Mutilations génitales féminines (MGF) et notamment de l’excision, d’où la mise en place du Comité national et de ses démembrements qui ont investi depuis lors le terrain de la lutte à travers des activités de communication sur les méfaits de l’excision, des activités de plaidoyer pour l’implication de partenaires à la cause, des actions de répression à l’endroit des auteurs de l’excision et leurs complices, etc. De l’avis de la gouverneure, toutes ces actions ont contribué à faire baisser fortement le taux de prévalence de la pratique de l’excision. Elle a souligné que malgré cette tendance à la baisse, la pratique des MGF et en particulier celle de l’excision persiste et prend d’autres formes plus aussi clandestines que vicieuses. Elle a cité les récents cas enregistrés dans le Namentenga où 11 filles ont été excisées à Niéga et 2 à Bilga dans le département de Tougouri.

« La tenue de cette session, au-delà du fait qu’elle nous offre un cadre de concertation et d’échanges entre nous acteurs impliqués dans ces actions de promotion de l’abandon de l’excision, nous permet de mieux coordonner la mise en œuvre de nos actions et d’affiner nos stratégies pour plus d’efficacité », a soutenu la présidente du CRLPE. C’est pourquoi, elle a invité tous les participants à suivre avec attention les différentes communications qui seront données et surtout à participer activement aux échanges pour que la session débouche sur des suggestions et des recommandations à même d’améliorer les résultats sur le terrain et de contribuer à baisser encore le taux de prévalence dans notre région et dans le pays tout entier.

AIB



08/10/2015
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