Programme conjoint UNFPA-UNICEF contre la pratique de l’excision: les acteurs de mise en œuvre de la 2e phase du Sanmatenga se concertent
Il s’est tenu, le mardi 30 septembre 2014 à Kaya, une rencontre de concertation avec les acteurs de mise en œuvre de la 2ème phase du Programme conjoint UNFPA-UNICEF pour l’accélération de l’abandon de la pratique des Mutilations génitales féminines dans la province du Sanmatenga. L’objectif recherché est de coordonner la mise en œuvre du Programme conjoint au niveau déconcentré et décentralisé.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la 2ndephase du «Programme conjoint UNFPA-UNICEF pour l’accélération de l’abandon de la pratique des Mutilations génitales féminines 2014-2017», le Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre la pratique de l’excision (SP/CNLPE) a procédé du 25 mai au 15 juin 2014, en collaboration avec les réseaux partenaires, l’extension dudit programme, à la mise en place de comités décentralisés des réseaux et à l’identification de leurs relais communautaires dans cinq (5) nouvelles provinces à savoir le Boulkiemdé, le Passoré, le Namentenga, le Bam et le Séno. Au cours de ce 3etrimestre, il est prévu dans chacune des provinces de mise en œuvre de la 2ephase du Programme conjoint UNICEF-UNICEF, la tenue des rencontres de concertation entre les acteurs (réseaux et associations) des communes concernées en vue d’échanger sur les activités menées en 2014, de relever les difficultés rencontrées et d’envisager des perspectives de 2015. Ainsi, pour cette rencontre, les participants sont venus du Conseil provincial de lutte contre la pratique de l’excision (CPLPE), du Réseau des leaders coutumiers et religieux pour l’élimination (RELECORE) des MGF, du Réseau des droits humains/MGF, du Réseau des journalistes pour l’élimination de la pratique de l’excision (RJLPE), de Mwangaza action, de la sécurité (police et gendarmerie), de la justice de la santé et de la Direction provinciale de l’action sociale et de la solidarité nationale (DPASSN) du Sanmatenga.
Pour le DPASSN du Sanmatenga, Julien Yanogo qui a présidé la cérémonie d’ouverture, malgré plusieurs années de lutte, l’excision qui est l’une des violences faites aux femmes persiste dans le vécu quotidien de nombreuses filles et femmes burkinabè. «Dans le souci de vaincre la persistance de ce fléau et de parvenir à un changement de comportement au niveau des populations, l’Etat burkinabè et ses partenaires ont mis en œuvre le Programme conjoint UNFPA-UNICEF dont la première phase a pris fin en décembre 2013», a-t-il relevé. Et à l’en croire, l’apport des réseaux a été déterminant dans les résultats obtenus dans cette première phase du Programme conjoint. «Les acquis engrangés au cours de la première phase justifient le renouvellement du Programme à travers une seconde phase pour la période 2014-2017 avec cinq (5) autres provinces supplémentaires (Bam, Boulkiemdé, Namentenga, Passoré et Séno)», a-t-il ajouté. Pour lui, la tenue de la présente rencontre occasion est une occasion d’échanger sans complaisance entre acteurs de terrain afin d’évaluer les actions déjà menées, de tirer des leçons et de mieux orienter les actions futures. C’est pourquoi, il a exhorté les participants à des échanges fructueux, afin qu’au terme de du présent Programme de lutte, l’excision ne soit plus une réalité dans notre province. En rappel, la 1re phase de mise en œuvre du «Programme conjoint UNFPA-UNICEF pour l’accélération de l’abandon de la pratique des Mutilations génitales féminines »de la période de 2009-2013, a couvert les provinces du Sanmatenga, du Ganzourgou, du Kourwéogo de l’Oubritenga et du Kadiogo.
AIB
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