Région du Centre-Nord

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CIRCULATION ROUTIERE : 8 morts et 29 blessés dans un accident de la route à Tanlouka sur l’axe Ouaga-Kongoussi

SAM_2938.jpgUn car de 70 places est entré en collusion avec un camion « borgne » transportant des marchandises et des passagers la nuit du mercredi 14 au jeudi 15 janvier 2015 aux environs de 21 heures dans le village de Tanlouka, village de la commune de Mané situé à 25 Km de Kongoussi sur l’axe Ouagadougou-Kongoussi. L’excès de vitesse et le défaut d’éclairage seraient la cause de ce accident qui a fait 8 morts, 29 blessés et des dégâts matériels.

La route a encore tué ; dira-t-on. Et pourtant, la prudence aurait permis d’éviter cette énorme perte en vie humaine enregistrée dans la nuit du mercredi 14 au jeudi 15 janvier 2015 sur la Nationale 22 à 25 Km de Kongoussi venant de Ouagadougou. 8 morts dont deux enfants, d’énormes dégâts matériels, c’est le bilan d’une collision entre le car de la société de transport STAF immatriculé 11GH4982BF en partance pour Séguénéga dans le Bam et le camion communément appelé « 10 tonnes » à destination de Ouagadougou ce mercredi 14 janvier aux environs de 21H, selon les témoignages.  

« Dès que nous avons été interpellé, nous avons procédé, avec l’appui des sapeurs-pompiers à l’évacuation des blessés soit dans notre formation sanitaire, soit à Ouagadougou pour les cas graves. En général, ce sont des traumatismes, des lésions cérébrales, des plaies, des luxations et des fractures dont la plus part des cas a été évacué au CHU yagado Ouédradogo. La vie des blessés qui sont ici (CMA) n’est pas en dangers. Nous avons un seul cas qui nécessite une évacuation à Ouagadougou. » a rassuré le docteur Bama Nebibié, médecin Chef du district sanitaire de Kongoussi.

Que s’est-il passé ?

SAM_2929.jpg« En attendant les conclusion de l’enquête, probablement on peut mettre en cause l’excès de vitesse au niveau du car et le problème d’éclairage du camion ; puisqu’il n’avait qu’un feu et au moment où le conducteur du car s’est rendu compte, il ne pouvait plus l’éviter. Après le choc, il a été difficile pour lui de maîtriser l’engin. Donc à mon avis, c’est l’excès de vitesse et l’éclairage qui pourraient être remis en cause. » a expliqué le DG de l’ONASER, trouvé sur les lieux du drame. Cet avis est également partagé par le directeur provincial de la police nationale du Bam qui a procédé au constat sur le terrain.

En effet, c’est en voulant se croiser que le car a percuté la remorque du camion chargé de marchandises dont de la volaille et de passagers faisant trois (03) morts parmi ces derniers. Déséquilibré, le car quitte la route et fais environ 500M avant de tomber en voulant remonter sur le bitume. Les premiers secours y retirent cinq (05) corps sans vie dont deux enfants et une femme. Les blessés, de part et d’autre sont au nombre de 29 dont 9 blessés graves évacués au CHU Yalgado Ouédraogo au bon soin des sapeurs-pompiers.

Après les formalités policières, et les formalités de la Police Scientifiques, le procureur les constatations du procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de kongoussi a ordonné l’inhumation des corps sur place dans le village de Tanlouka, dans la commune de Mané, ce jeudi 15 janvier 2015 à partir de 14 heures. Cela en présence des Autorités régionales et locales, des parents des victimes venus de la commune de Séguénéga pour la plupart et des habitants des villages environnant sortis compatir. Une fois de plus, ce fut l’occasion pour le secrétaire général de la région de saluer la solidarité les autorités coutumières et les populations des villages riverains, d’encourager les parents des victimes et appeler chacun à plus de prudence dans la circulation. « C’est jeunes qui sont morts auraient voulu apporter leur contribution au développement local et à la construction du Burkina Faso. » a regretté Antoine Ouédraogo.

Le gouvernement au chevet des blessés

SAM_2965.jpgInformées, les autorités locales des provinces du Bam et du Sanmatenga et de la région du Centre-Nord avec en tête Ouédraogo et Adama Conseiga respectivement secrétaire général de la région et secrétaire général du conseil région du Centre-Nord ont accouru au chevet des blessés dès la nuit du drame. Le Gouvernement y a dépêché une mission le 15 janvier 2015 sur les lieux pour témoigner sa compassion et sa solidarité envers les blessés et les parents des victimes. « Informé de cette triste nouvelle, le Premier Ministre nous a envoyé témoigner la compassion et la solidarité aux victimes. » nous a confié  le ministre Boubacar Bâ des Mines et de l’Energie. Accompagné de Léonard Guira SG du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, de Claude Obin Tabsoba secrétaire général du ministère des Infrastructures, du Désenclavement et du Transport, de Lazare Tarpaga, Directeur Général de la Police Nationale et de Ahoué Koudougou, Directeur Général de l’ONASER, le ministre des mines a tenu à saluer, au nom du gouvernement, l’esprit de solidarité dont la population du village de Tanloukin (lieu du drame) ont fait montre par leur forte mobilisation pour porter assistance aux victimes de l’accident mais aussi en aidant à l’inhumation des morts. Déporté au Centre Médical avec Antenne Chirurgicale de Kongoussi pour s’enquérir de l’état de santé des blessés, le ministre a remis une enveloppe de 100 000 F pour la prise en charge de ces derniers.

La prudence toujours recommandée

Cette tragédie de Tanlouka dans la commune de Mané, vient rappeler, une fois de plus, que les usagers de la route que le respect des règles élémentaires de la circulation et la prudence doivent toujours être de mise.  « Nous ne cesserons de rappeler aux usagers de la route que les éléments essentiels qui sont indispensables surtout la nuit, c’est l’éclairage, le freinage et la prudence dans la circulation en respectant les règles. » rappelle le DG de l’ONASER. Pour le Directeur provincial de police du Bam, les patrons des compagnies de transport et des camionneurs doivent tout faire pour que les chauffeurs observent les règles minimales de sécurité notamment en ce qui concerne la limitation de la vitesse et éviter au maximum le transport mixte (marchandises et passagers).

actu-sanmatenga



16/01/2015
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