Région du Centre-Nord

Une mission du ministère des infrastructures, du désenclavement et des transports était à Kongoussi (110 Km au nord de Ouagadougou) le 26 mars 2015 pour échanger avec les personnes ressources desservies par le projet de construction de la route Kongoussi-Djibo. Sur place, le directeur des travaux de construction a informé la population que les travaux commenceront au plus tard en janvier 2016.

Long de 96 Km, le tronçon Kongoussi-Djibo sera enfin bitumé. Le démarrage des travaux est prévu au plus tard en janvier 2016. C’est la quintessence de l’information que le directeur des travaux de construction, Jean Wenceslas Kyelem a porté à la connaissance des populations de Kongoussi. Selon le chef du projet Kongoussi –Djibo à la direction générale des routes Amidou Tienon, 4 composantes seront mises en œuvre dans l’exécution du projet pour un coût global de 40 milliard 800 millions de francs CFA. Il s’agit des travaux routiers, de l’aménagement connexe, de l’appui institutionnel et de la gestion du projet. Le financement est assuré par la Banque Arabe pour le Développement Economique de l’Afrique (BADEA) pour le tronçon Kongoussi-Yargo et la Banque Africaine de Développement (BAD) pour Yargo-Djibo. La durée des travaux est fixée à 18 mois. En plus du bitumage de la route nationale 22, la ville de Kongoussi et celle de Djibo bénéficieront d’aménagements de voiries urbaines. L’aménagement d’un canal de 300 m et 2,872 km de routes pavées seront réalisés dans la ville de Kongoussi et 3,412 Km à Djibo. Les écoles centres de Bourzanga et de Djibo seront clôturées pour la sécurité des élevés. 54 Km de pistes rurales seront aussi tracés à partir de l’embranchement de la route bitumée. Le Bam bénéficiera de 25 km et le soum de 29 km. Les femmes du Bam et du soum bénéficieront également de micro- projets entrant dans le cadre du même projet Kongoussi-Djibo. Saisissant l’occasion, le directeur des travaux de construction a par ailleurs invité les transporteurs à respecter les charges à l’essieu afin d’éviter la dégradation précoce des routes. Les participants de Kongoussi ont salué la démarche du ministère des infrastructures, du désenclavement et des transports et ont formulé le souhait pour que la construction de la route soit d’une qualité irréprochable. «La construction des routes coûtent très chère et nous en sommes conscients. C’est pourquoi nous allons vous demander de bien contrôler le travail pour que la route ne soit pas construite à la hâte comme celle de Ouagadougou-Kongoussi qui a subi des dégradations avant la réception» a indiqué Samuel Ouédraogo, représentant des opérateurs économiques de la province.

AIB