Association des transporteurs du Sanmatenga : Démission du président Harouna Ouédraogo
Il n’y aura pas de bras de fer entre le bureau de l’association des transporteurs du Sanmatenga (ATS) présidé par Harouna Ouédraogo et un groupe de transporteurs mécontents la gestion de leur organisation. Devant ces derniers fortement mobilisés, dans l’enceinte de la gare routière de Kaya pour manifester leur mécontentement, le président a simplement déclaré sa démission ainsi que celle du bureau. Ainsi, il propose la mise en place d’un bureau de crise de 5 membres pour gérer les affaires courantes et pour préparer une Assemblée Générale de renouvellement du bureau dans un délai d’une semaine. Se disant adepte de l’alternance, Harouna Sawadogo soutient être disposé à soutenir ses collègues Zabré Ousmane dit Louda, Simporé Idrissa, Kargougou Salfo dit KV, Belemviré Yacouba, Zamtako Madi dit Taureau dans la transition. Selon lui, il n’y a pas lieu de parler de crise au sein de l’ATS. Chauffeurs, apprentis chauffeurs et propriétaires de véhicule de transport membres de l’ATS s’étaient fortement mobilisés ce jeudi 20 juin 2013, 2 heures auparavant, pour décrier la gestion jugée opaque du bureau dont Harouna Ouédraogo est le président. « Nous nous sommes mobilisés pacifiquement pour défendre nos intérêts. Il n’y a pas de bras de fer entre les jeunes transporteurs et leurs aînés. Nous aurons toujours besoin de leurs conseils pour mieux vivre notre métier. » a souligné Belemviré Yacouba, porte-parole du bureau de crise. Il n’a pas manqué d’appeler propriétaires de véhicules de transport, chauffeurs, apprentis-chauffeurs ainsi que tous ceux qui gagnent leur pain quotidien dans le secteur du transport à s’unir dans l’entente et la cohésion pour la défense de leurs intérêts respectifs et collectifs. « Nous sommes dans un monde où l’individualisme ne saurait développer. Seule l’union fait la force. Nous devons abandonner nos querelles intestines et parler le même langage afin de bénéficier de la confiance et du soutien des Autorités administratives et politiques. » a conclu Bélemviré. C’est dans une ambiance de satisfaction générale que les manifestants ont réintégrer leur train-train quotidien.
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