Région du Centre-Nord

Le Centre d’Education Spécialisée et de Formation (CESF) Beog Koamba de Kaya ouvert en 2007, poursuit son petit bonhomme de chemin. Ce centre qui a soufflé ses cinq bougies, réaffirme son engagement à œuvrer davantage à l’éducation spécialisée et à la formation des enfants. Retour sur le centre refuge des enfants en situation difficile.

Accueillir, protéger, instruire, éduquer ou rééduquer et former les enfants et les jeunes en difficultés en vue d’une réinsertion sociale, économique et professionnelle telle est la missions auxquelles le Centre d’Education Spécialisée et de Formation (CESF) Beog-Koamba de Kaya s'est assigné. Créé en 2007 par l'association Beog-Koamba sous l’impulsion de madame Monique WOLTERS, une expatriée Belge, le CESF Beog-Koamba cible les enfants en danger moral à savoir les mineurs abandonnés ou délaissés, les orphelins issus de familles démunies, séparées ou divorcées, de même que les enfants ayant des difficultés comportementales ou ceux en conflit avec la loi. Reconnu d'utilité publique, la direction du centre est assurée par des agents du Ministère de l'Action Sociale et de la Solidarité Nationale.

En cinq ans d’existence, les acteurs du CESF Beog Koamba dressent un bilan satisfaisant. Selon la fondatrice, le centre a contribué à l’éducation et à la formation de 105 enfants au total âgés de 12 à 18 ans. Outre l'éducation formelle, les pensionnaires de beog-koamba, comme on l'appelle, bénéficient d'un apprentissage aux métiers dans divers domaines ainsi qu'une éducation culturelle, sportive et artistique. « Beaucoup d’entre eux ont, soit retrouvé leur cursus scolaire normal comme c'est le cas de cinq de nos enfants qui préparent le BEPC session de 2013, soit installés à leur propre compte ou en stage d’apprentissage chez des artisans. » a précisé madame Monique Wolters. Abdoulaye Koulabiga, directeur du centre, a préciser que le centre compte 34 enfants avec cinq ateliers de formation professionnelle au titre de cette année scolaire 2012-2013.

Le centre Béog-koamba a connu des période de turbulence, effet de l'onde de choc d'une crise au sein de l'association fondatrice et enregistre, comme toute autre entreprise, des difficultés de divers ordres, mais les acteurs soutiennent ne pas baisser la garde afin préserver les acquis. Mieux, ils tiennent à réaliser d'autres ambitions. « Notre ambition est de réaliser la construction d’une auberge et d'un restaurant, assurer l’appui en matériel d’installation des enfants à la sortie du centre et d’assurer leur suivi. » a souligné le directeur de l’établissement. Pour les responsables, ces deux infrastructures, en plus de générer des revenus pour le centre, servir d’ateliers de formation pour les pensionnaires.

En ce début d'année, les responsables réaffirment leur engagement à œuvrer davantage à faire du centre une référence en matière d’éducation spécialisée et de formation au profit des enfants. C'est pourquoi Monique Wolters lance un appel à la population et aux partenaires à plus de soutien à leur égard. Irwaya