Travail de mineurs dans les mines artisanaux et sauvages : Un projet pour préserver l’avenir des enfants
Contribuer à sortir les enfants des travaux dégradants et dangereux dans les sites aurifères pour leur offrir des opportunités d’insertion socio-économique respectant leur dignité, c’est l’objectif visé par le projet de retrait et de réhabilitation des enfants travailleurs dans les mines et carrières artisanales. Initiée par un consortium d’association à savoir l’ADC/PDE, ACD/CN, Vision plus et AAADC, en partenariat avec l’UNICEF, permettra aux enfants de la région du Centre-Nord de vivre pleinement leur droit, pour un avenir radieux de notre pays. Des 54 villages de la région du Centre-Nord devant abriter ce projet, c’est à Imiougou que le Gouverneur de la région a procédé ce jeudi 6 juin 2013 au lancement officiel des activités de communication pour un changement des comportements des populations en faveur de l’épanouissement des enfants. La région du Centre-Nord compte plus de 180 sites aurifères artisanaux et sauvages pris d’assaut par des milliers d’enfants en quête de mieux être. Pour la Gouverneure, le fait que les enfants s’exposent quotidiennement dans les sites aurifères à des multiples dangers interpelle et oblige les acteurs au développement à engager des actions concrètes afin d’éradiquer ce phénomène. C’est pourquoi, saluant l’initiative du projet, elle a lancé un appel aux leaders d’opinion et à toute la population de la région à adopter les comportements favorables à l’épanouissement et au bien-être des enfants de la région. Jeux radios télévisés, projections de film, théâtres forums, plaidoyers et les causeries éducatives ; ce sont là les actions de communication qui seront menées sur le terrain.
Pour les promoteurs, 54 villages seront directement touchés et indirectement, 26 communes soit 73,42% de la population du Centre-Nord. » Au-delà des actions de communication pour le changement des comportements, le projet offrira des activités génératrices de revenus aux mères d’enfants de 0 à 3 ans ainsi qu’aux enfants travailleurs de 12 à 14 ans. Les mères bénéficieront en outre de centre « bissongo » pour la garde de leurs enfants, tandis que les enfants d’âge scolaire auront accès à l’école à proximité. Quant aux enfants de 15 à 17 ans, le projet s’engage à les offrir une formation professionnelle. Selon précisé El Hadj Mohamado Ouédraogo, président de l’ADC/PDE, représentant le consortium, nombre de ces réalisations sont déjà effectives et les résultats sont probants. Selon Arsène Bagré, administrateur de programme protection des enfants de l’UNICEF, représentant le Représentant résident, son institution a toujours soutenu le gouvernement burkinabè et les organisations de la société civile pour développer un système de protection des enfants en général et plus particulièrement ceux impliqués dans le travail d’orpaillage. C’est pourquoi l’UNICEF a adhéré depuis 2009, au plan intégré de communication du consortium d’association pour le changement des comportements des populations de cinq régions de notre pays dont le Centre-Nord. Pour des résultats plus probants, M Bagré, souhaite une négociation entre les exploitants des sites, les communautés et tous les acteurs impliqués dans le projet.
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