A Washington, Barack Obama souhaite échanger au maximum avec ses hôtes. « Nous ne demandons pas aux chefs d'Etat de venir avec de longs discours », a déclaré Linda Thomas Greenfield mercredi. La vice-secrétaire d'Etat a par ailleurs confirmé que le président américain n'aurait aucune réunion bilatérale lors du sommet. « Ils seront une cinquantaine, il aurait été difficile de choisir, nous avons préféré opter pour trois réunions thématiques et le président participera aux trois », a-t-elle précisé.
Trois présidents qui sont mal vus par les Etats-Unis n'ont pas été invités au sommet, à savoir les chefs d'Etat du Zimbabwe, du Soudan et de l'Erythrée. La position américaine sur les révisions constitutionnelles pour permettre à un président sortant de briguer un mandat supplémentaire, n'a pas varié d'un iota depuis les déclarations de John Kerry à Kinshasa en mai. « Nous avons découragé tous les dirigeants des pays où de tels amendements sont envisagés, notre position sur ce dossier est très claire », a encore déclaré Linda Thomas Greenfield.
Par ailleurs, toujours lors du même point de presse, elle a de nouveau regretté les lois et les pratiques discriminatoires dans plusieurs pays d'Afrique vis-à-vis des communautés homosexuelles. Elle a notamment fait allusion au Cameroun et à l'Ouganda.
Les thèmes de la gouvernance, de la sécurité, et des futures générations seront abordés. Il sera précédé d’un forum autour d’entrepreneurs américains et africains. Le mardi 4, des rencontres seront organisées autour de la société civile, sur la lutte contre le changement climatique la sécurité alimentaire ou la lutte contre le trafic d’espèces protégées.
RFI