Région du Centre-Nord

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RISQUES LIES AUX EBOULEMENTS DES TROUS D’ORPAILLAGES : une campagne de reboisement pour sensibiliser les acteurs

Le syndicat national des orpailleurs artisanaux et traditionnels du Burkina (SYNORARTRAB) section du Bam a organisé une campagne de reboisement à Karengtenga dans la commune de Guibaré le 8 août 2015. Au total, 1000 plants ont été mis en terre. C’était en présence du haut-commissaire de la province du Bam Claudine Dangouri et du premier vice-président  du syndicat.

Le 1er août 2015, le haut-commissaire du Bam lançait la campagne de reboisement à Guibaré. A cette  occasion, elle a invité toute  la population du Bam et particulièrement  celles qui, dans l’exercice de leur emploi, détruisent l’environnement à planter utile pour la restauration du couvert végétal de la province. C’est suite à cet appel que la section provinciale du SYNORARTRAB a initié une campagne de reboisement à Karengtenga a indiqué le président provincial Ousseni Ouédraogo dit Monré. Pour lui, cette campagne a aussi été l’occasion pour les responsables des syndicats des orpailleurs artisanaux et traditionnels du Burkina de sensibiliser l’ensemble des militants et sympathisants du syndicat sur les risques liés à l’exploitation artisanale de l’or  en saison hivernale. Selon toujours lui, le choix de Karengtenga s’explique par le fait que le village regorge un important  site d’exploitation artisanal. Le président régional du SYNORARTRAB centre nord, chef du village de Basmyam a invité les orpailleurs à construire dorénavant des trous en béton pour éviter les risques d’éboulements qui ne font qu’endeuiller les familles des victimes et la grande famille des orpailleurs. Le directeur provincial de l’environnement et des ressources halieutiques du Bam Emmanuel Dabiré a salué l’action des orpailleurs du Bam pour avoir choisi le reboisement comme formule de sensibilisation de leurs militants. « On devait avoir 30% de la superficie du pays couvert par une végétation pour vivre en paix. Malheureusement, ce n’est que 14 % du territoire du Burkina qui dispose d’un couvert végétal. Et avec cette prise de conscience des orpailleurs qui, il faut le rappeler détruisent aussi l’environnement et nous espérons pouvoir compenser les 16% manquant pour un mieux vivre au Burkina » a souligné M. Dabiré  insistant pour un bon entretien des plants . Et séance tenante, Lancina Sawadogo, ressortissant de la province et par ailleurs directeur des marchés publiques du MENA a pris l’engagement de prendre toutes les charges liées à la survie des plants jusqu’à la campagne prochaine.

AIB



25/08/2015
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