Région du Centre-Nord

Le Réseau des Parlementaires pour l’hygiène, l’eau potable et l’assainissement (REPHA) et l’ONG WaterAid ont décidé de marcher main dans la main. Et cette décision a été matérialisée par une signature de convention de partenariat paraphée le mardi 15 juillet 2014, par la présidente du REPHA, la député Rosalie Bassolé et le représentant résident de WaterAid au Burkina, le Dr Halidou Koanda à l’Assemblée nationale.
Dans ce partenariat, l’ONG s’engage à accompagner le REPHA dans l’élaboration et la mise en œuvre de son plan d’actions qui est le cadre de référence des interventions du réseau et à appuyer le réseau dans la recherche et la consolidation de nouveaux partenariats pour la mise en œuvre de son plan d’actions. L’ONG compte également contribuer au renforcement des capacités du réseau et de ses membres sur les nouveaux concepts et les défis du secteur de l’eau et de l’assainissement. WaterAid s’engage aussi à favoriser la participation du REPHA aux plateformes de dialogue entre les acteurs aux niveaux local, national et international, d’examiner ou de faire examiner les états financiers du REPHA pour s’assurer du bon usage des fonds octroyés. Au nombre de ses engagements, WaterAid entend informer e réseau de toutes contraintes et difficultés de mise en œuvre des activités à charge et de respecter les clauses et les termes du partenariat qu’il vient nouer avec le REPHA.
De son côté, le REPHA a le devoir d’assurer la bonne exécution des activités contenues dans son plan d’action et conjointement mises en œuvre et d’entreprendre les activités conformément au budget approuvé par WaterAid. Et l’ONG devra approuver par écrit, toute variation ou tout amendement du Plan d’actions au cours de l’année avant que le réseau ne puisse allouer une partie quelconque de la subvention reçue au Plan d’actions ainsi modifié. Le REPHA s’engager également à rechercher et mobiliser les partenaires techniques et financiers pour le financement de son Plan d’action et favoriser la participation de WaterAid, en cas de besoin, aux plateformes d’échanges mis en place et animées par le réseau et ses partenaires. Les comptes rendus et documents requis aux termes de la présente convention devront être transmis par ses soins, soit par lettre recommandée ou par quelque autre mode d’envoi assorti d’une preuve de remise à WaterAid.
Se battre pour que l’hygiène, l’eau et l’assainissement aient les mêmes priorités que l’éducation et la santé, tels sont les objectifs que poursuivent le REPHA. Et Rosalie Bassolé est heureuse d’avoir formalisé ce partenariat qui existe depuis 2012 avec son réseau et WaterAid et qui va permettre à la structure qu’elle dirige d’atteindre ces objectifs. « C’est grâce à WaterAid que nous avons pu élaborer notre plan d’actions et le valider, puis participer à des rencontres nationales et internationales. Nous sommes convaincus que nous pourrons faire beaucoup de choses ensemble pour que notre objectif principal qui est que l’eau, soit une priorité comme les secteurs de l’éducation, la santé devienne une réalité… », a souligné la présidente du REPHA qui soutient que dans un avenir proche, toutes les 13 régions du Burkina seront sillonnées par les membres du réseau afin de constater comment le secteur eau et assainissement se porte.
Pour le Dr Halidou Koanda, la formalisation de ce partenariat avec le REPHA est l’aboutissement d’un long processus que WaterAid a accompagné depuis 2012. « Nous attendons, à travers la signature de cette convention, que le réseau puisse disposer d’un minimum de moyens pour aller au contact des populations afin de prendre la mesure de l’acuité des problèmes d’eau, la situation que les populations vivent et participer aux dialogues sectoriels. Car nous pensons qu’au-delà du vote des lois, du budget et du contrôle de l’action gouvernementale, les parlementaires puissent aussi participer aux différents cadres de concertations qui sont mis en place pour animer le secteur de l’eau… », a indiqué Halidou Koanda. Le représentant de WaterAid a souhaité le REPHA puisse devenir un acteur incontournable dans le secteur de l’eau et qu’il puisse promouvoir les bonnes pratiques au niveau des acteurs du domaine.

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