Région du Centre-Nord

Pendant quarante huit heures, les élus de la mouvance ont pu échanger avec leurs militants et des spécialistes, le géotechnicien Mahamadoun Diallo et le greffier en chef Adama Maré, sur la thématique de leur rencontre. Un sujet qui est sensible et qui les interpelle tous. Car comme l’a rappelé le président du groupe parlementaire, Palguim Sambaré, le Burkina a connu récemment, et à divers endroits, des conflits entre communautés, causant de nombreux dégâts matériels et des pertes en vies humaines. « Bien que l’on constate présentement une certaine accalmie, a-t-il poursuivi, il convient d’engager des actions pour prévenir de tels drames ». Au terme des débats, les participants aux journées parlementaires ont formulé des recommandations invitant notamment le gouvernement à poursuivre la mise en place des centres et organes de prévention des conflits et à doter les instances de gestion des conflits de moyens conséquents pour les rendre fonctionnelles et opérationnelles. 
Pour leur part, ils s’engagent à faire en sorte que les instruments juridiques nécessaires soient à la portée des communautés. Palguim Sambaré et ses collègues élus, comme ils l’ont affirmé, repartent satisfaits de ces journées parlementaires, mieux outillés pour apporter une contribution significative à la gestion durable des conflits intercommunautaires.

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