Région du Centre-Nord

Le phénomène d'évanouissement en série des adolescentes prend des proportions inquiétante à Kaya. Depuis le mercredi 3 avril 2012 où le lycée municipal a enregistré un nombre élevé de filles tombées en transe, le mystère ne fait que prendre de l'ampleur dans ce établissement. ce qui a conduit les responsables à suspendre les cours. le nombre de victimes va malheureusement croissant au file des jours. Au Centre Hospitalier régional de Kaya où elles sont évacuées par dizaine, les soignant n'ont pas, jusque-là, trouver une explication scientifique aux crises qu'ils appellent d'hystérie. il leur ait administré des tranquillisant sans que toutes ne soient réellement calme. le comportement et les signes présentés laissent croire à une présence invisible par le commun et qui maltraite et fait peur aux malheureuses filles dont l'âge oscille entre 14 et 22 ans avec une forte proportion pour les 16 et 17 ans. Qu'en est-il exactement? la psychose augmente. parents d'élèves, élèves et enseignants ne savent à quel saint se vouer. La gouverneure, ayant constaté cela avait lancé un appel aux autorités coutumières et religieuses, chacune en ses croyances et en ses possibilités à oeuvrer à calmer la situation afin de préserver l'année scolaire. ainsi, les musulmans ont fait des doas à la prière du vendredi. les pasteurs, une vingtaine, ont fouillé l'établissement, classe par classe aux fins de chasser "l'esprit malin" qui s'est emparé de ce lieu. les catholiques eux aussi ont prié tandis que les coutumiers sont toujours en concertation pour une solution définitive. l'association des parents d'élèves auraient, de sources concordante, envoyé une mission chez le célèbre guérisseur de Nagréogo. a côté de ceux qui pense à un esprit maléfique, il y a aussi ceux-là qui tente de trouver une explication rationnelle de ce phénomène. en effet, d'aucun estime qu'il serait mieux au regard de l'envergure national du phénomène de faire une étude sur la tranche d'âge concernée en relation avec les molécules et autres produits d'administration massives des femmes. en clair, il pourrait s'agir, selon eux, d'effets secondaires de vaccins ou de produits médicaux sur une génération de filles. En attendant qu'une explication claire avec une solution énergique soient trouvées à cette préoccupation, c'est la femme, encore elle, qui subit une autre forte de violence physique et psychologique. Toutefois, le courage doit toujours être de mise dans pareille situation car comme on les mossi le soutiennent, "tout ce qui arrive passe". Il faut saluer au passage le courage et la bienveillance dont nombre d'élèves ont toujours fait montre pour venir en aide à leurs camarades en situation difficile.

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