Région du Centre-Nord

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C’est à Bouglem, dans la province du Ganzourgou, à 10 kilomètres de Zorgho, que l’UNICEF a remis symboliquement les cent (100) écoles de qualité au Ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation. La rupture de ruban a été effectuée par la ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Koumba Boly/Barry, et la représentante adjointe de l’UNICEF, Sylvana Nzirorera, en présence des populations de la localité. «L’occasion m’est donnée ce matin, de vous remettre officiellement cent(100) écoles  construites suivant les normes Ecoles de qualité amies des enfants», a déclaré Mme Nzirorera devant le bâtiment de trois salles de classes. Cette remise, selon elle, s’inscrit dans le cadre du projet Ecole de qualité amie des enfants (EQAmE) du programme de coopération entre le gouvernement du Burkina Faso et l’UNICEF, un modèle qui a été initié en 2010. «L’UNICEF aura, conformément à votre demande, respecté ses engagements dans le cadre de ce  projet, en vous livrant des produits sur lesquels il s’était engagé en 2010», a-t-elle ajouté. En effet, c’est au cours de cette année-là, a-t-elle poursuivi, que l’UNICEF et le Burkina Faso ont décidé de l’expérimentation du concept «Ecole de qualité amie des enfants» (EQAmE), dans les régions du Centre-Nord et du Plateau central, notamment dans le Namentenga et le Ganzourgou. «L’EQAmE est une approche, une philosophie, une vision et un outil de transformation de l’école qui vise l’épanouissement total de l’enfant»,  a précisé la représentante adjointe de l’UNICEF.  De plus, «les données de nos évaluations montrent que les performances des EQAmE sont satisfaisantes. En effet, au titre de l’année scolaire 2013-2014,les EQAme du Ganzourgou et du Namentenga ont réalisé un taux global de 84% de succès au CEP», a ajouté la ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. Cette cérémonie de remise d’infrastructures éducatives qui constitue un moment particulier, selon elle, témoigne, encore une fois de plus de la vitalité de la coopération entre le Burkina Faso et l’UNICEF.  «Une telle cérémonie en cette rentrée scolaire 2014/2015, ouvre les portes de l’école à environ vingt-deux mille cent cinq (22 105) élèves dans des EQAmE», s’est-elle réjouie. Cette action, selon Mme Boly/Barry, doit être envisagée comme entrant en droite ligne de la réponse aux légitimes souhaits des populations bénéficiaires de ces infrastructures, en termes de motivation, de cadre propice au travail et d’épanouissement de leurs  enfants. Tout en remerciant l’UNICEF et les autorités, Amado Kaboré, le maire de Zorgho a, au nom des «bénéficiaires» et de ses six autres homologues de la province du Ganzourgou, promis de faire de ces écoles  «une exploitation judicieuse au profit de nos enfants.» Bernadette M.Ouédraogo, représentant les parents d’élèves pour sa part, a salué ce «partenariat dynamique qui vient soulager les parents d’élèves». Cependant, «nous souhaitons la multiplication de telles initiatives», a-t-elle plaidé. Les élèves de l’école de Boulgem et leurs camarades des autres localités de la région, le parrain de la cérémonie, le Naaba Sanem, empêché, ont par la voix du député Jérôme Compaoré, invité ces derniers à «l’assiduité et à la discipline». «C’est à ce prix que vous deviendrez des hommes et des femmes de demain», a-t-il ajouté.