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BURKINA -Finances publiques : Les salaires de novembre seront servis

finances-publiques-les-salaires-de-novembre-seront-servis_545fc1fa79575_l250_h250.jpgLes salaires des 120 000 agents de l’Etat burkinabè seront servis en fin novembre comme prévu. C’est du moins le langage que le ministère de l’Economie a tenu le vendredi 7 novembre à Ouagadougou, coupant court aux rumeurs sur d’éventuelles tensions de trésorerie suite à l’insurrection populaire. 
 
Le ministère de l’Economie rassure que les salaires des fonctionnaires seront payés à bonne date. Alors que des rumeurs enflaient au sujet d’éventuelles tensions de trésorerie après l’insurrection populaire qui a entraîné la démission de Blaise Compaoré, son secrétaire général dément toute difficulté: «Toutes les dispositions ont été prises pour que les salaires (Ndlr : du mois de novembre) soient payés. Il n’y a pas de souci à se faire à ce niveau. En fin novembre, il n’y aura aucun problème», a expliqué Tibila Kaboré lors d’une conférence de presse. «Le Ministère de l’économie et des finances est très structuré. Que le premier responsable soit là ou pas, tous les engagements nationaux et internationaux seront honorés», a-t-il ajouté. A en croire, M. Kabore, «la chaîne de la dépense n’est pas grippée. Elle n’est pas atteinte». Aussi, des rumeurs, selon les journalistes présents à la conférence de presse, font état de «caisses vides de l’Etat» après le départ précipité de nombreux dignitaires de l’ancien régime dont l’ex-ministre de l’Économie et des finances. «Notre ministère est à l’épreuve de toutes ces vicissitudes. Tout est verrouillé. Au trésor, on ne sort pas l’argent aussi facilement», a ajouté le haut fonctionnaire. 
«Dans tout les cas, vous avez vu comment les événements des 30 et 31 octobre se sont accélérés. Il n’y avait pas de possibilité de retirer de l’argent du trésor», s’est-il défendu face à l’insistance des journalistes. De plus, selon lui, l’impact des dégâts occasionnés par les manifestations sur l’économie n’est pas aussi important : «Certes, on ne peut pas dire que notre économie n’est pas touchée. Parce qu’en ce qui concerne les dégâts il y a des réparations et des réfections à faire, les services aussi doivent être immédiatement à nouveau fonctionnels. Mais l’économie (Ndlr : burkinabè) n’est pas à genoux», a-t-il observé. Cependant, le risque au-delà de la destruction des biens privés de supposés proches ou réels du régime Compaoré, chiffrée à plusieurs centaines de milliards de F CFA et des édifices publics comme l’Assemblée nationale, réside en la confiance des investisseurs internationaux et des bailleurs de fonds. Le Canada a, en effet, décidé suite à la prise du pouvoir par l’armée, de suspendre son aide directe au Burkina qu’il conditionne à la mise en place d’un  « gouvernement civil stable et élu démocratiquement », a-t-il déclaré.
 
Sidwaya


10/11/2014
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