Association des professionnels de l’irrigation privée et des activités connexes : les résultats d’une étude restitués aux membres
C’est en vue d’améliorer l’accès au financement de ses membres qui n’ont pas suffisamment de garantie d’accès aux crédits que l’Association des professionnels de l’irrigation privée et des activités connexes (APIPAC) a initié une étude. Cette étude qui met à nu les difficultés liées au mécanisme des Fonds de garantie (FG) devra aboutir à la responsabilisation des acteurs dans un mécanisme qui répond à leurs préoccupations en matière de crédits. Selon Jules Dékrin Traoré, président de l’APIPAC, les résultats de cette étude constituent une opportunité tant pour les institutions de micro-finances que pour les différents corps de métiers. « Les propositions sur le montage institutionnel sont faites en fonction des principes et des règles de base qui garantissent le bon fonctionnement et le succès des futures Sociétés de caution mutuelle (SCM) », a-t-il précisé. Toujours selon lui, les SCM sont censées être des acteurs privilégiés des institutions financières en ce sens qu’elles maîtriseront mieux les risques liés au crédit de leurs membres et renforceront la confiance entre les acteurs. Au terme de cet atelier, des SCM mise en place à travers la province du Sanmatenga au profit des producteurs, des transformateurs, des commerçants et les transporteurs des filières concernées à croire le président de l’APIPAC. Placé sous la présidence du haut-commissaire de la province du Sanmatenga représenté par le secrétaire général de province, l’atelier de diffusion de l’étude de faisabilité des société de caution mutuelle a regroupé des représentants de groupements intervenant dans les maillons de certaines filières agro-sylvo-pastorales (mangue, banane, production maraichère, etc.) ainsi que des institutions de micro-finance du Sanmatenga autour de la question liée au financement des organisations et corps de métier. Tout en invitant les participants à s’approprier le mécanisme enclenché par l’APIPAC et qui fait le succès et la fierté des corps de métier à travers le monde, selon le secrétaire général de la province, Amado Boéna dit rester convaincu que la solution aux questions de financement ne viendra que des acteurs eux-mêmes à travers un partenariat prenant en compte les préoccupations des uns et des autres et garantissant les intérêts respectifs. Depuis 2001, l’APIPAC à travers un partenariat public-privé a mis en œuvre un Fonds de garantie (FG) d’un montant de 464 millions de francs CFA en vue d’améliorer l’accès au financement de ses membres. Après dix années de fonctionnement, ce fonds a produit, selon Jules Dékrin Traoré, des retombées positives. Cependant, le bilan a révélé des insuffisances et des limites.
AIB
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