L'Education en question : Affectation systématique en 6ème
A moins d'une semaine de la rentrée des classes, ils sont nombreux ces parents d'élèves qui tendent toujours une oreille attentive du côté des autorités en charge de l'éducation pour cette promesse à les soulager qu'est l'affectation systématique en 6ème de tous des élèves du CM2 admis au CEP.
Dame rumeur aurait beaucoup circulé dans le milieu éducatif avec la nouvelle réforme de notre système éducatif. Le continuum avec toutes les compréhensions des uns et des autres. Nombreux étaient ces parents qui ont applaudi après l'admission des leurs enfants au Certificat d'études primaires (CEP) session de 2014. Comme quoi, ceux-ci seront automatiquement affectés en classe de 6ème par le ministère du tutelle. Avant de poursuivre ces lignes, signalons que ce n'est nullementle lieu de faire un procès entre les parents d'élèves et le ministère de l'Education nationale et de l'Alphabétisation (MENA). Mais, à la date de ce jour, véritablement à nos humbles avis, il faut situer les parents afin qu'ils sachent comme on le dit, «à quel saint se vouer», à l'orée de cette rentrée pédagogique 2014-2015. Certes, la coutume a été encore respectée cette année avec les résultatsde l'entrée en 6ème disponibles dans toutes les 13 régions en fonction des places disponibles par région. Cependant, les parents s'impatiemment de savoir la suite réservée à cette rumeur qui aurait beaucoup circulé dans nos villes et campagnes. Ne serait-ce pas souhaitable que le MENA sorte de son silence pour tenir informé de la suite de cette rumeur.
Cela permettra aux uns et aux autres de ne pas dormir sur leurs lauriers. Car à ce que certains se disent, et de par les recommandations de cette nouvelle réforme, il sera question de trouver les voies et moyens pour affecter tous ceux qui ont réussi à l'examen du CEP session de 2014. Dans l'un ou l'autre, il faut communiquer. Car même les parents qui ont les moyens de scolariser leurs enfants attendent de comprendre. L'Etat aurait promis et il faut se patienter. Et les conséquences aussi ne tarderont pas à tomber qu'elles soient positives ou négatives. Comme on le dit, l'éducation n'a pas de prix et il ne sera pas honteux que le ministère revienne sur sa promesse de n'être pas prêt, pour cette session 2014, de prendre en charge la totalité des admis au CEP. Ce ne serait d'ailleurs pas un signe de faiblesse ou de faillite, mais un signal fort de la volonté des autorités de ce pays qui voudraient bien accompagner les parents, mais que les moyens y font défaut. En état de cause, il faut mettre tout le monde sur l'information et la vraie! «Que ce qu'on dise le matin ne soit pas tout autre le soir». En matière d'éducation, on ne devrait pas parler de politique. Il est écrit que l'avenir d'un pays repose surla qualité de l'éducation de ses filles et fils. Vivement que les autorités en charge de l'éducation sortent de leur silence pour tenir informés les parents d'élèves, de cette rumeur qui pourrait en coûter à de nombreux élèves.
L'Express du Faso
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