JMJ 2014 :la santé mentale des jeunes, une préoccupation de l’heure
Le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Emile Basga Dialla, a présidé, le 12 août 2014 à Ouahigouya, la cérémonie officielle de lancement des activités commémoratives de la Journée internationale de la jeunesse (JIJ). Pour la présente édition, la santé mentale des jeunes est au cœur des réflexions.
«Problématique de la santé mentale des jeunes : défis et perspectives » ; tel est le thème que le Burkina Faso a choisi pour célébrer la Journée internationale de la Jeunesse, édition de 2014. Et c’est la capitale de la région du Nord, Ouahigouya, qui a servi de rampe de lancement aux activités commémoratives de ladite journée. Venus de toutes les contrées, autorités et jeunes ont témoigné leur reconnaissance au gouvernement burkinabè qui, depuis 2006, célèbre la JIJ. Le maire de la ville-hôte, Gilbert Noël Ouédraogo, s’est dit fier d’accueillir ce cadre d’échanges et de profondes réflexions sur des questions liées à la jeunesse. Pour lui, le thème retenu se justifie à plus d’un titre, car il témoigne de l’importance que les autorités accordent au rôle et à la place des jeunes burkinabè. A cet effet, a-t-il dit, la problématique de la santé des jeunes figure en bonne place dans la politique nationale de développement sanitaire adoptée depuis 2011. Convaincue que la jeunesse constitue le fer de lance du développement d’un pays et que sa santé mentale en est un atout, la co-marraine de la cérémonie, Mamounata Bélem, par ailleurs ministre en charge de l’eau, a invité les jeunes à des comportements responsables. Elle les a surtout conseillés de mener une vie saine, exempte de stupéfiants qui sont les principales causes des ennuis de santé mentale. Les jeunes, par la voix de leur président national, Gouwenmanégré Oscar Zoehinga, ont remercié tous ceux qui contribuent à leur promotion et à leur épanouissement. Toutefois, ont-ils signalé, beaucoup d’efforts restent à faire pour qu’ils puissent atteindre leurs buts et leurs aspirations. « L’absence d’un mécanisme d’assurance santé et de sécurité sociale au profit des jeunes, les mauvaises conduites (consommation de drogue, d’alcool frelaté, de tabac…) et les déviances sociales (délinquance juvénile, prostitution…) sont autant de problèmes auxquels sont confrontés les jeunes et qui peuvent affecter leur santé mentale », a indiqué M. Zoehinga. C’est pourquoi, à l’entendre, la JIJ va permettre non seulement aux jeunes de mener une réflexion approfondie sur le sujet mais aussi et surtout donner l’occasion aux autorités de se pencher beaucoup plus sur la santé mentale des jeunes.
Les efforts du gouvernement salués

Sidwaya
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