Je sais
Je sais, grande dame
Déesse des étincelantes flammes
Je sais que tu es très forte
Tu mets n’importe qui à la porte
Quand au fond de ta sombre maison
Tu perçois un éclair qui brouille ta raison
Et en levant ma tête au ciel
J’ai été aveuglé par les rayons du soleil
J’erre comme un rat dans les champs
D’où les oiseaux par leurs lugubres chants
Qui se lèvent dans la grande vallée
M’indiquent vaguement où je dois aller
Pour recouvrer enfin un peu de liberté
Une liberté depuis belle lurette confisquée
Une liberté chargée dans de grands bateaux
Qui ont allègrement traversé les eaux
Je sais grande dame de fer
Reine et maîtresse sur terre et en enfer
Je sais que mon bonheur tient à ton vouloir
Mon malheur relevant aussi de ton pouvoir
Alors, desserre quelque peu ton étau
Pour laisser la route menant au marigot
Où je ne trouverai pas de paquets de nouilles
Mais je pourrai attraper quelques grenouilles
Des grenouilles peut-être malades
Qu’accompagnera de la salasse salade
Pour nourrir ma dérangeante marmaille
M’évitant ainsi des pleurs ou des funérailles.
AUTEUR : SOMMEDO
SAVADOGO Mahamadi
Inspecteur de l’Enseignement du 1er
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