La décision a été prise lors de la quatrième conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Selon le ministre burkinabè de la Santé Lene Sebgo, aucun pays de la sous-région n’est suffisamment prêt à faire face une épidémie due au virus de l’Ebola. D’où ces mesures préventives entre le Burkina Faso et ses pays voisins.
« Les personnels de santé qui sont les premiers en contact ne s’attendent pas toujours à avoir une personne qui est infectée par virus, explique Lene Sebgo. Donc c’est toujours par surprise, et donc vous dire aujourd’hui que nous sommes prêts, ce ne serait pas vous dire la vérité. Nous espérons tout simplement ne pas avoir de cas, car ce sont des situations très difficiles à gérer. »
Flux migratoires
Face aux grandx flux migratoires entre la Côte d’ivoire et le Burkina Faso, les deux gouvernements ont décidé de renforcer la surveillance épidémiologique et le contrôle sanitaire à leurs frontières communes. Les voyageurs des pays déjà touchés par le virus seront systématiquement recensés.
« Ce sont des mesures extrêmement importantes, acquiesce son homologue ivoirienne Raymonde Goudou Coffie, elles vont préserver nos deux pays et protéger nos populations. L’objectif étant d’identifier immédiatement si d’aventure un cas se présentait. »
Tous les pays de la sous-région sont menacés par cette épidémie, reconnait Lene Sebgo, c’est pourquoi une campagne de sensibilisation des populations s’avère nécessaire, afin de détecter le plus tôt possible d’éventuels cas avant une propagation de la maladie.
RFI