En 2006, c’était au tour d’Alger d’abriter la 2ème coupe du Monde. Puis, la ville allemande de Sunder-Hachen en 2010 pour la 3ème. L’expérience du Burkina en matière de coupe du monde commence avec l’épopée allemande, d’où notre pays était revenu avec quelques…deux petites médailles.
Pour 2014, c’est bien mieux, et l’on peut s’enorgueillir de la bravoure des étalons, qui reviennent de Paris avec pas moins de 15 médailles. 6 en or, 4 en argent, et 5 en bronze. La meilleure participation en date d’une équipe africaine, qui, plus est, joue, avec cette moisson, dans la cours des grands mondiaux que sont la France, la Belgique et le Viet Nam, pays berceau de la discipline. Au total, 18 nations représentées par plus de 400 compétiteurs, sont allés à la conquête de 31 médailles.
A Halle Georges Carpentiers où se sont déroulées les compétitions techniques et les combats, les 8 représentants du Burkina Faso ont brillé de mille feux avec les résultats ci-après : En or :
Seydou Tapsoba, combat, 70-75kg Issouf Somda, combat, plus de 80kg Seydou Tapsoba/ Joël Birba, Song Luyen Mot Seydou Tapsoba/ Joël Birba, Song Luyen Dao
En argent : Ismaël Orion Traoré, combat, -60 kg Seydou Tapsoba, Khai Mon Quyen Philippe Sawadogo/ Robert Rouamba, Song Luyen Dao
En bronze Joël Birba, Khai Mon Quyen, masculin Sita Barro, Khai Mon Quyen féminin Faouziatou Nikièma/ Seydou Tapsoba/ Joël Birba, Thap Tu Quyen, synchronisé à 3
Recevant la délégation à sa résidence, dans la soirée du lundi 28 juillet, l’Ambassadeur Eric TIARE a traduit toute la fierté et la joie de la communauté burkinabè de France, pour ce baume et ce réconfort que les voshings apportent au cœur, en ces moments difficiles que traverse le pays. Il les a exhortés à toujours être les ambassadeurs de la bonne image de marque du Burkina Faso, partout sur les tapis du monde.
Exprimant sa reconnaissance pour les appuis multiformes apportés par l’ambassade et la communauté pendant la compétition, le président de la Fédération burkinabè de Vovinam- VietVoDao, Fernand OUEDRAOGO a relevé la dignité avec laquelle les combattants se sont donnés, pour porter haut les couleurs nationales. Et le pays devrait pouvoir le leur rendre si bien.
Romain auguste BAMBARA, service Presse, Communication et Relations publiques
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