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CAN 2015 Gabon # Burkina Faso: 2-0

 

can-2015-gabon-burkina-faso-2-0_543ad2dba2603_l250_h250.jpgLa passe de trois n’a pas eu lieu pour les Etalons du Burkina Faso, battus 2-0 samedi 11 octobre 2014, au stade de l’Amitié sino-gabonaise d’Angondje, par une formation volontaire et entreprenante des Panthères. La rencontre disputée devant le président de la république gabonaise, Ali Bongo entrait dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2015.
 
Si les Etalons, notamment leur entraîneur, n’avaient pas boycotté la traditionnelle conférence de presse d’après-match, il aurait pu répondre à certaines interrogations sur certains faits de la rencontre de la 3e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2015 que son équipe a jouée et perdue (2-0) samedi 11 octobre dernier face aux Panthères. Pourquoi la non apparition de Jonathan Pitroipa sur l’aire de jeu ? Quel était réellement l’objectif des Etalons à cette rencontre ? Pourquoi avoir laissé dehors pendant longtemps, un joueur comme Bertrand Traoré ? Pourquoi ce silence, lorsque l’équipe était en difficulté, notamment le secteur médian ? Autant de questions qui auraient pu trouver des réponses, si Paul Put avait accepté participer à cette activité  devenue coutumière, lors des grandes rencontres. Mais comme dirait l’adage, les absents ont toujours tort. Et seul l’encadrement technique peut confirmer ou infirmer s’il y a ou pas, un problème Jonathan Pitroipa. Au demeurant, comment expliquer l’attitude du joueur qui abandonne ses coéquipiers pour rejoindre le vestiaire, quant il comprit qu’il ne rentrera pas en cours de jeu. Sa non apparition sur la pelouse est-il une sanction, parce qu’ayant rejoint la sélection « tardivement »? Même s’il a été dit quelque part que c’est le joueur qui a demandé de ne pas prendre part à la rencontre, parce qu’étant touché à la cheville. Bref ! En tous les cas, son absence et puis celle de Djakaridja Koné (il a un souci de santé) se sont fait sentir. Et si problème il y a, il est temps de le régler avant le match retour, car rien n’est encore perdu. Sauf que cette défaite (consécutive à un doublé de Pierre Emerick Emiliano Aubameyang 68e et 74e mn), quoique douloureuse, a été bénéfique. Il a permis aux Etalons de redescendre de leur nuage et de se remettre en cause. Un portier un peu hésitant, des latéraux visiblement dépassés par la vivacité des Gabonais, un secteur médian amorphe, en panne d’inspiration et surtout incapable d’imposer son jeu. Malgré la défaite, il y a bien de satisfactions comme l’axe central de la défense : Bakary Koné-Steeve Yago. Un duo qui a montré une grande complémentarité et surtout, un très bon comportement d’Abdou Razack Traoré. Il a été pratiquement l’un des rares Etalons à montrer un esprit conquérant. Sans, nul doute, que le but refusé (11e mn) à Prejuce Nakoulma pour une position irrégulière qui n’existe pas, aurait pu changer le cours de la rencontre et redonner confiance aux Burkinabè et calmer les ardeurs des Gabonais. Mais hélas, le trio  ghanéen ne l’entendait pas de cette oreille, avec un arbitrage-maison. Mercredi 15 octobre prochain, les Etalons doivent montrer un autre visage et prouver au peuple burkinabè que la défaite de Libreville n’est qu’un incident de parcours.
Sidwaya


13/10/2014
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